Poème 'V heures' de ATOS

V heures

ATOS

V heures.
La nuit est encore
la voiture s’avance.
Face au théâtre elle s’arrête.

V heures. la nuit est encore.

Une femme s’en sort.
De ces V heures, à sa tête le jour lui donne la pièce.
V heures pile et l’enfant sort.

A peine si elle marche
elle bringuebale son corps.
Une femme pose sur la dalle l’enfant qui ne dort pas.
V heures. la nuit est encore.

Elles marchent.
L’une se dévissant de l’autre. L’autre se hisssant à l’une.
Toutes deux différentes de leur sort.
Toutes deux détournées de même nuit.

V heures.
La ville est toujours
mais en corps
la ville baisse un regard.

Leurs volumes cherchent la lumière.
Attendue par une ombre, elle saisit deux inconnues.

V heures cinq.
la nuit est encore .
Faces au théâtre, la voiture repart et brouillonne une façade.

Là, ici, encore rien ne sonne.

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