Poème 'À Paul Vibert' de Louis-Honoré FRÉCHETTE dans 'Les Oiseaux de neige'

À Paul Vibert

Louis-Honoré FRÉCHETTE
Recueil : "Les Oiseaux de neige"

Ce soir, mon ami, les pieds aux chenets,
Dont un froid de loup attisait la flamme,
J’ai pu savourer tes charmants sonnets,
Et, le cœur ému, ma muse t’acclame !

Je ne dirai point que je m’y connais ;
On prendrait cela pour de la réclame ;
Mais en te lisant je te devinais,
Et ces beaux vers-là m’ont remué l’âme.

D’aube et de jeunesse ils sont lumineux ;
Pourtant du passé, l’on respire en eux
Je ne sais quel doux et suave arome : ―

Bercé par leur rythme, on croit, par instants,
— Vaine illusion ! ― de ses dix-huit ans,
Voir passer au loin le vague fantôme !

(1877)

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