Poème 'Antigone' de FAB

Antigone

FAB

Mon père handicapé et moi à ses côtés
Cheminions en silence au long des solitudes.
Œdipe et Antigone serions la certitude
Des échecs – désespoirs de chaque destinée.

Puisqu’il n’en reste rien, puisque la vérité
Importe plus encor que la sollicitude,
Puisque la mort enfin à l’amour est prélude ;
N’en déplaise à la loi du roi de la cité

Je ne veux rien savoir du désir, de la vie !
Quitte à céder la mienne étant dans le déni
D’une énigme insensée, inconnue du mystère.

Orgueil de cet amour, indicible et tabou
Que l’on veut crucifier et qui me tient debout !
Œdipe a eu la Sphinx. Moi je suis ma Chimère.

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Commentaires

  1. Allez va donc ! CHIE MERE et pète tant que tu veux !

  2. Hey Perthuis, il faut passer à autre chose, cher poète en colère.
    Ceci dit c est tentant de venir déposer quelques mots puisqu'on ne peut être publiés.
    Vous devriez, dans la case commentaires, y déposer un de vos écrits gratos sans sélection !

  3. Quelques progrès à faire niveau prosodie, mais c est un bon sonnet néoclassique.

  4. Oui je suis en colère mais l'humour me sauve et c'est tant mieux!

    J'aime les jeux de mots, les calembours, les contrepètreries etc...je ne peux m'en empêcher; tout ici comme ailleurs dans la vie est prétexte et je ne me gêne pas! et je continuerai tant que la connerie, la censure, l'intolérance, les empêcheurs de respirer, de vivre continueront d'exister partout..

    Alors ici encore plus puisqu'il n'y a plus de direction, de réponse, de politesse puisqu'il n'y a plus rien que Déni, que Mépris...je ne vais pas me gêner pour foutre le Souk!!!

    Le "politiquement" "poétiquement" correct ça suffit! c'est pas ma tasse de thé! MDR

  5. Blague à part ce sonnet comprend des vers bancals (13 -14 syllabes auprès d'alexandrins) des approximations métriques! dommage...

    crucifier= 4 au lieu de 3 syllabes
    "inconnue du mystère" (le e devant une consonne est gênant)
    Rimes pauvres: côtés/destinée - vie/déni

    Entre autres...

    Sonnet plutôt "faible" quant à la forme du moins

    Mais bon ce n'est que mon avis; des "puristes" apprécieront ou non...

    Quant au fond ma foi pourquoi pas ...

  6. Sans oublier, Perthuis, la non alternance des rimes feminines/masculines et quelques hiatus bannis en classique mais autorisés en néo et contemporain.

  7. Quelques vers déjà mis en ligne sur ce site ( mais ça date...de 2015)

    A Léo

    Oh

    Les petits bas
    Des filles
    Si beaux
    Recto verso

    Leurs pas
    Eoliens
    Qui font
    Le long
    Des rues
    Le plein
    De soleil

    Et fondent
    Fébriles
    Comme des pétales
    De roses

    Ah

    Les hauts
    Ero
    Chics
    Ero
    Chocs
    Que l’on picore
    Que l’on croque
    Du regard

    Jouvencelles
    D’Anvers
    De Londres
    Ou bien
    De Corfou

    Corps
    Fous
    Et nus
    De nulle part

    En vers
    En musique
    Tard

    Au bout
    De la nuit

    Ca explose
    Pas mal
    Aussi
    Dis

    Léo

  8. Ni dieu ni maître

    Ni dieu ni maître
    Que des amis
    Que des maîtresses
    Avec de beaux
    Seins vifs et chauds
    De fines fesses
    Et pour la fête

    Du vin sans fin
    Et du meilleur
    De nos campagnes
    Et du champagne
    Pour que nos coeurs
    Ouverts enfin

    Et quasi nus
    Mêlent leurs flammes
    Ardemment Mai
    Je veux des mets
    Qui portent l’âme
    Jusques aux nues

    Qui fleurent bon
    Le clair printemps
    De la musique
    Aussi classique
    Tout comme au temps
    Loin des salons

    Ni chef ni dieu
    Le jour la nuit
    De folles joies
    Vraies et rien d’autre
    Et que mes hôtes
    Se sentent là
    Comme chez eux

  9. Aussi de 2014 comme le précédent:

    Clair de vagues

    Les enfants rêvent et les mots jouent
    Pleins du soupir las de l’automne
    De ces voiliers qui brillent sous
    Des palais aux vivantes colonnes

    On sent tout près comme un désir d’être
    Tournoyant lent et bleu dans l’air
    Que dit cette ombre à la fenêtre
    En nage sous le Voile de pierre

    D’âme en âme l’Onde se dévide
    Pareille aux murmures des buis
    Tu voudrais librement sans rides
    Ni douleurs t’envoler par les nuits

    Tu as pourtant l’ivresse illusoire
    Des lignes entre amours et neige
    Et tu trembles loin de pouvoir
    Brûler au Chant berceur des manèges

    L’Aube éclate sur les lèvres closes
    Qui ont tant fait le tour du Temps
    Que le Monde au gré de ton sang
    S’évapore un peu pour que tes roses

    Encor dans le gai Souffle des pages
    O l’Azur des yeux qui déploie
    Ses ailes si fort où je vois
    Ces grèves buvant à des visages

    Ces grèves buvant à des visages

  10. et depuis plus rien! impossible d'une nouvelle mise en ligne...ça fait 10 ans!!!

  11. enfin concernant mon commentaire du sonnet Antigone j'ai aussi remarqué comme toi des problèmes d'alternance de rimes et de hiatus (é/et/er)... mais encore une fois comme tu le dis il y a des choses permises dans la poésie néo classique ou contemporaine et bannies en poésie classique; tout dépend de ce qu'a voulu faire cette auteur... faire dans le "classique" ou plus "librement"...

    Donc "à priori" il n'y a rien à redire... je pense que celle-ci connaît sufisamment les "règles" en poésie.

  12. Chacun écrit comme il le sent, oui.
    Allez un petit poème sur Noel :

    Joyeux Noel

    Voici l'hiver Noël approche,
    Papa Noël est au taquet,
    Mère Noël sonne la cloche :
    Tout est fin prêt pour le banquet.
    La table est grande et bien garnie,
    ( Difficile de préciser )
    Mais du côté alcoolémie
    Les rennes vont s'inquiéter.

    Bientôt Noël, mes casseroles
    N'en finissent plus de chanter,
    Les hôtes font des cabrioles ,
    Déjà saouls avant le dîner...
    Et les marmots qui se chamaillent,
    Ça durera jusqu'à minuit ;
    L'un frappe l'autre et les deux braillent,
    Je n'en peux plus de cette nuit...

    Voilà Simone qui réplique
    S'égosillant après Maël,
    Ambiance apocalyptique...
    Allez youpi ! Joyeux Noël !

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