Antigone
Mon père handicapé et moi à ses côtés
Cheminions en silence au long des solitudes.
Œdipe et Antigone serions la certitude
Des échecs – désespoirs de chaque destinée.Puisqu’il n’en reste rien, puisque la vérité
Importe plus encor que la sollicitude,
Puisque la mort enfin à l’amour est prélude ;
N’en déplaise à la loi du roi de la citéJe ne veux rien savoir du désir, de la vie !
Quitte à céder la mienne étant dans le déni
D’une énigme insensée, inconnue du mystère.Orgueil de cet amour, indicible et tabou
Que l’on veut crucifier et qui me tient debout !
Œdipe a eu la Sphinx. Moi je suis ma Chimère.
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Commentaires
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FAB
Nom : PASSAMENT
Prénom : Fabienne
Naissance : 22/08/1973
Présentation : Pour me connaitre un peu, je vous invite à lire mon texte : A PROPOS
Allez va donc ! CHIE MERE et pète tant que tu veux !
Hey Perthuis, il faut passer à autre chose, cher poète en colère.
Ceci dit c est tentant de venir déposer quelques mots puisqu'on ne peut être publiés.
Vous devriez, dans la case commentaires, y déposer un de vos écrits gratos sans sélection !
Quelques progrès à faire niveau prosodie, mais c est un bon sonnet néoclassique.
Oui je suis en colère mais l'humour me sauve et c'est tant mieux!
J'aime les jeux de mots, les calembours, les contrepètreries etc...je ne peux m'en empêcher; tout ici comme ailleurs dans la vie est prétexte et je ne me gêne pas! et je continuerai tant que la connerie, la censure, l'intolérance, les empêcheurs de respirer, de vivre continueront d'exister partout..
Alors ici encore plus puisqu'il n'y a plus de direction, de réponse, de politesse puisqu'il n'y a plus rien que Déni, que Mépris...je ne vais pas me gêner pour foutre le Souk!!!
Le "politiquement" "poétiquement" correct ça suffit! c'est pas ma tasse de thé! MDR
Blague à part ce sonnet comprend des vers bancals (13 -14 syllabes auprès d'alexandrins) des approximations métriques! dommage...
crucifier= 4 au lieu de 3 syllabes
"inconnue du mystère" (le e devant une consonne est gênant)
Rimes pauvres: côtés/destinée - vie/déni
Entre autres...
Sonnet plutôt "faible" quant à la forme du moins
Mais bon ce n'est que mon avis; des "puristes" apprécieront ou non...
Quant au fond ma foi pourquoi pas ...
Sans oublier, Perthuis, la non alternance des rimes feminines/masculines et quelques hiatus bannis en classique mais autorisés en néo et contemporain.
Quelques vers déjà mis en ligne sur ce site ( mais ça date...de 2015)
A Léo
Oh
Les petits bas
Des filles
Si beaux
Recto verso
Leurs pas
Eoliens
Qui font
Le long
Des rues
Le plein
De soleil
Et fondent
Fébriles
Comme des pétales
De roses
Ah
Les hauts
Ero
Chics
Ero
Chocs
Que l’on picore
Que l’on croque
Du regard
Jouvencelles
D’Anvers
De Londres
Ou bien
De Corfou
Corps
Fous
Et nus
De nulle part
En vers
En musique
Tard
Au bout
De la nuit
Ca explose
Pas mal
Aussi
Dis
Léo
Ni dieu ni maître
Ni dieu ni maître
Que des amis
Que des maîtresses
Avec de beaux
Seins vifs et chauds
De fines fesses
Et pour la fête
Du vin sans fin
Et du meilleur
De nos campagnes
Et du champagne
Pour que nos coeurs
Ouverts enfin
Et quasi nus
Mêlent leurs flammes
Ardemment Mai
Je veux des mets
Qui portent l’âme
Jusques aux nues
Qui fleurent bon
Le clair printemps
De la musique
Aussi classique
Tout comme au temps
Loin des salons
Ni chef ni dieu
Le jour la nuit
De folles joies
Vraies et rien d’autre
Et que mes hôtes
Se sentent là
Comme chez eux
Aussi de 2014 comme le précédent:
Clair de vagues
Les enfants rêvent et les mots jouent
Pleins du soupir las de l’automne
De ces voiliers qui brillent sous
Des palais aux vivantes colonnes
On sent tout près comme un désir d’être
Tournoyant lent et bleu dans l’air
Que dit cette ombre à la fenêtre
En nage sous le Voile de pierre
D’âme en âme l’Onde se dévide
Pareille aux murmures des buis
Tu voudrais librement sans rides
Ni douleurs t’envoler par les nuits
Tu as pourtant l’ivresse illusoire
Des lignes entre amours et neige
Et tu trembles loin de pouvoir
Brûler au Chant berceur des manèges
L’Aube éclate sur les lèvres closes
Qui ont tant fait le tour du Temps
Que le Monde au gré de ton sang
S’évapore un peu pour que tes roses
Encor dans le gai Souffle des pages
O l’Azur des yeux qui déploie
Ses ailes si fort où je vois
Ces grèves buvant à des visages
Ces grèves buvant à des visages
et depuis plus rien! impossible d'une nouvelle mise en ligne...ça fait 10 ans!!!
enfin concernant mon commentaire du sonnet Antigone j'ai aussi remarqué comme toi des problèmes d'alternance de rimes et de hiatus (é/et/er)... mais encore une fois comme tu le dis il y a des choses permises dans la poésie néo classique ou contemporaine et bannies en poésie classique; tout dépend de ce qu'a voulu faire cette auteur... faire dans le "classique" ou plus "librement"...
Donc "à priori" il n'y a rien à redire... je pense que celle-ci connaît sufisamment les "règles" en poésie.
Chacun écrit comme il le sent, oui.
Allez un petit poème sur Noel :
Joyeux Noel
Voici l'hiver Noël approche,
Papa Noël est au taquet,
Mère Noël sonne la cloche :
Tout est fin prêt pour le banquet.
La table est grande et bien garnie,
( Difficile de préciser )
Mais du côté alcoolémie
Les rennes vont s'inquiéter.
Bientôt Noël, mes casseroles
N'en finissent plus de chanter,
Les hôtes font des cabrioles ,
Déjà saouls avant le dîner...
Et les marmots qui se chamaillent,
Ça durera jusqu'à minuit ;
L'un frappe l'autre et les deux braillent,
Je n'en peux plus de cette nuit...
Voilà Simone qui réplique
S'égosillant après Maël,
Ambiance apocalyptique...
Allez youpi ! Joyeux Noël !