Poème 'Arsène' de Théodore de BANVILLE dans 'Odes funambulesques'

Arsène

Théodore de BANVILLE
Recueil : "Odes funambulesques"

Où sait-on mieux s’égarer deux, parmi
Les myrtes verts, qu’aux rives de la Seine ?
Séduit un jour par l’Enfant ennemi,
Arsène, hélas ! pour lui quitta la saine
Littérature, et l’art en a gémi.

Trop attiré par les jeux de la scène,
Il soupira pour les yeux de Climène,
Comme un Tircis en veste de Lami-
Housset.

Oh ! que de fois, œil morne et front blêmi,
Il cherche, auprès de la claire fontaine,
Sous quels buissons Amour s’est endormi !
Houlette en main, souriante à demi,
Plus d’une encor fait voir au blond Arsène
Où c’est.


Juillet 1849.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS