Poème 'Démarcation' de ATOS

Démarcation

ATOS

T’as mis ta main sur mon cœur
et d’un coup sec t’as appuyé.

J ’sais pas si tu l’as fait exprès,
si c’est le train qui a freiné,
ou si quelqu’un t’y a poussé,
Le résultat s’est fait entendre !

Dedans, il s’est mis à tout cogner.

Et comme l’envie me reprenait,
je t’ai dit de recommencer,
Alors, t’as pressé ta main
là où il se débattait.

J’ sais pas comment ça s’est fait,
p’ t’ être une question d’horaire d’été..
Il a eu envie dans tes yeux de se jeter !
Le bel étrange n’a pas tardé.

Dehors, il s’est mis à trembler.

Comme le train n’allait pas tarder à s’arrêter,
et qu’ leurs chiens reniflaient mon identité,
Je te l’ai confié dans l’état où il était.

Et je vous ai embrassés,
et puis dehors, sur les rails, j’ai sauté.

Garde ta main sur mon cœur.
Et si tu peux ne le laisse pas tomber.
Ne laisse pas les chiens s’en approcher.

Je t’ai donné tout c’ que j’avais.

De là où je vais, je reviendrai.

Et quand leurs chiens avec eux seront crevés
Je viendrai te retrouver,
A l’instant où je poserai ma main sur ton cœur
Tu sauras pourquoi je ne te suis pas étranger.

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