Poème 'Des portes du matin l’Amante de Céphale' de Vincent VOITURE

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Des portes du matin l’Amante de Céphale

Vincent VOITURE

Des portes du matin l’Amante de Céphale,
Ses roses épandait dans le milieu des airs,
Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts
Ces traits d’or et d’azur qu’en naissant elle étale,

Quand la Nymphe divine, à mon repos fatale,
Apparut, et brilla de tant d’attraits divers,
Qu’il semblait qu’elle seule éclairait l’Univers
Et remplissait de feux la rive Orientale.

Le Soleil se hâtant pour la gloire des Cieux
Vint opposer sa flamme à l’éclat de ses yeux,
Et prit tous les rayons dont l’Olympe se dore.

L’Onde, la terre et l’air s’allumaient alentour
Mais auprès de Philis on le prit pour l’Aurore,
Et l’on crut que Philis était l’astre du jour.

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Commentaires

  1. Voiture et Bensėrade sont les deux plus grands poètes de
    La littérature française.
    Ils sont des témoins parfaits d un temps où l on pouvait encore envoyer les classiques si ennuyeux au cabinet et se complaire dans des images cucutes et raffinées.
    Après cela devint sérieux même dans le n importe quoi.
    Le sonnet dont se moque Moliere est supérieur à Moliere si mortellement triste.
    Exceptions les deux trucs écrits par corneille.
    Bises

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