Poème 'Épitaphe pour la Belgique' de Charles BAUDELAIRE dans 'Amœnitates Belgicæ'

Épitaphe pour la Belgique

Charles BAUDELAIRE
Recueil : "Amœnitates Belgicæ"

On me demande une épitaphe
Pour la Belgique morte. En vain
Je creuse, et je rue et je piaffe ;
Je ne trouve qu’un mot : « Enfin ! »

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. Baudelaire a composé les 21 poèmes de sa "Belgique déshabillée" en 1864 ... En 2014, il y aura 150 ans ! Que le souhait exprimé par l'épitaphe se réalise la FIN de ce NON PAYS arrive ENFIN !!!

  2. 1864. Il y a 148 ans, Baudelaire fuit la France et trouve exil dans ce pays qu'il méprise tant. Son pays veut l'enfermer pour quelques rimes. Ce pays qui a vu naître les lumières et la révolution, le pillage et le génocide d'Etat, l'abolition de l'esclavage, puis son abolition, la république puis la dictature impériale.
    Frustré, il en conçoit pour la Belgique une aversion triviale teintée d'incompréhension presque naïve. Ce sera donc la faute à la pauvre Belgique et au con de Belge. Tellement con qu'il était juste d'instaurer un lieu de quarantaine pour l'isoler de la France. Pourquoi piaffe-t'il donc ?
    Ou alors. Dans les poèmes belges, je pense que Baudelaire a surtout décrit une frange de la population Belge qui avait honte, non pas d'être Belge, mais de ne pas être Français. Et il est vrai qu'il n'y a rien de pire ni de plus méprisable que ce genre de fléau, de Tournai ou d'ailleurs. Baudelaire a rencontré la mauvaise Belgique !

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS