Je hais du Florentin l’usurière avarice
Je hais du Florentin l’usurière avarice,
Je hais du fol Siennois le sens mal arrêté,
Je hais du Genevois la rare vérité,
Et du Vénitien la trop caute malice :Je hais le Ferrarais pour je ne sais quel vice,
Je hais tous les Lombards pour l’infidélité,
Le fier Napolitain pour sa grand’ vanité,
Et le poltron romain pour son peu d’exercice :Je hais l’Anglais mutin et le brave Écossais,
Le traître Bourguignon et l’indiscret Français,
Le superbe Espagnol et l’ivrogne Tudesque :Bref, je hais quelque vice en chaque nation,
Je hais moi-même encor mon imperfection,
Mais je hais par sur tout un savoir pédantesque.
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Joachim DU BELLAY
Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, « la Défense et illustration de la langue... [Lire la suite]
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau...
- Ces cheveux d’or sont les liens Madame
- La nuit m’est courte, et le jour trop me...
- D'un vanneur de blé aux vents
- Déjà la nuit en son parc amassait
- Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon...
- Ces cheveux d’or, ce front de marbre
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- Doulcin, quand quelquefois je vois ces...
- Si onques de pitié ton âme fut atteinte
- Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines
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- Ô que tu es heureux, si tu connais ton heur
- Je ne suis pas de ceux qui robent la louange
- Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine
- Je ne découvre ici les mystères sacrés
- Plus riche assez que ne se montrait celle
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau... (12)
- Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome (6)
- Celle qui de son chef les étoiles passait (6)
- Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon... (5)
- Encore que l'on eût heureusement compris (5)
- Dessus un mont une flamme allumée (5)
- De voir mignon du roi un courtisan honnête (5)
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