Poème 'L’archange' de ATOS

L’archange

ATOS

Chaque heure porte le deuil d’une enfance qui ne verra plus le jour.
C’est à toi de porter ces heures,
de bercer cette nuit au fond de toi
pour que se laisse espérer ce qui respire en nous.

Chaque nuit, un enfant meurt.
Et c’est sur cet effacement que tu écris chaque jour.

De l’empreinte d’un souffle faire acte de présence secrète,
Comme si d’un mot il pouvait être possible de tout réapprendre.

Dire à la grande arabesque des heures
tout ce que nous a confié le rêve d’une enfance
afin que le nom que nous donnons à ces heures
ressemble à celui de notre amour.

Chaque nuit, une enfance se meurt,
A toi, il te revient d’en dessiner le jour.

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