Poème 'L’ondine' de ATOS

L’ondine

ATOS

Les parfums ont le goût de nos instincts.
Ils gardent les lins moites de nos nuits
dans l’haleine vive du matin.

Qu’une goutte de l’ondine vienne frapper à l horizon
et tendres captifs, alors, nous la suivons.

Parfum, dans l’ extase de ta chasse
Je sens qu’en toi, résine,
se rompt l’étrange chrysalide.

A ta chair ruisselle ma soumission
lorsqu’à ton miel respire ma passion.

La raison ôte ses parfums
devant un corps d’opaline.

A l’adresse de notre nature,
une odeur nous respire.

Parfum, nous t’inspirons
dans les jardins que nous froissons.

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