Poème 'La Baleine' de Robert DESNOS dans 'Chantefables'

La Baleine

Robert DESNOS
Recueil : "Chantefables"

Plaignez, plaignez la baleine
Qui nage sans perdre haleine
Et qui nourrit ses petits
De lait froid sans garantie.
Oui mais, petit appétit,
La baleine fait son nid
Dans le fond des océans
Pour ses nourrissons géants.
Au milieu des coquillages,
Elle dort sous les sillages
Des bateaux, des paquebots
Qui naviguent sur les flots.

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Commentaires

  1. J'aime bien cette poésie

  2. Je l'apprends au collège.

  3. J'ai devoir sur cette poésie

  4. Moi aussi je la bosse au collège.

  5. Desnos est au programme des écoles, il semble...
    Dommage qu'à l'âge adulte les déscolarisés préfèrent la filiation du sinistre Char...

  6. Elle et trop bien cette poêsie je la connais par ♥

  7. trop bien la poésie :) je l'apprend au collège <3<3<3

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  8. Jaime bien la poésie

  9. elle et bien

  10. je l'ai aprise en cp maintenant en cm2 sinon ca va elle est pas si mal

  11. moi aussi je l'étudie

  12. bon apprentissage :)

  13. bay et merci

  14. Mon fils Theo a oublié son cahier de poesie.
    Il va l'apprendre grace a votre site

  15. Merci bcp pour ce site

  16. Le coq de sable et l'écrevisse
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    Invités par la baleine,
    Devant des coupes bien pleines,
    L'écrevisse et le coq noir
    Trinquent avant de s'asseoir.

    On leur offre un coquillage
    Qui semble issu d'un mirage ;
    Il surgit des océans
    Ainsi qu'un plateau géant.

    Pendant ce petit banquet,
    Quelques nuages coquets
    Offrent des morceaux de glace
    Aux deux animaux voraces.

  17. Je L'apprend Au Collège Trop Dur Pour Demain :(

  18. Baleine de gueules
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    Cette baleine a mangé l’horloger
    Au temps où nous passions les Canaries ;
    S’il est vivant, que le fils de Marie
    Le pose à terre (il ne sait pas nager)

    Sur le rivage où pousse l’oranger ;
    Près du lézard dont la couleur varie,
    Près du figuier venu de Samarie,
    Que le reçoive un aimable étranger.

    En ex-voto, la bouteille et les verres ;
    Bon charpentier, ne soyez pas sévère,
    À des pécheurs, vous pardonnez beaucoup.

    Sans l’horloger sera l’heure orpheline ;
    Or, même si je possède un coucou,
    J’aime bien mieux ma montre en cornaline.

  19. J'zen bien les poésies déjantées
    Au moins on peut lire ce qu'on veut bien comprendre
    Moi je nage au milieu des poissons
    et ils n'ont pas peur de moi
    Je suis Bib la baleine-

  20. Grandeur de la baleine
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    La baleine traverse un océan vermeil,
    Assistée par le flot des courants de surface ;
    Ceux qui viennent du Nord, portant des blocs de glace,
    Ceux qui viennent du Sud, imprégnés de soleil.

    Je la vois naviguer dans un demi-sommeil,
    Alanguie quelque peu, sans être vraiment lasse ;
    De beaux poissons volants quelquefois la dépassent,
    Qui emplissent l’azur d’un éclat sans pareil.

    Le noble cétacé nage sans s’arrêter,
    Pas même pour manger, pas même pour chanter,
    Heureuse de ce corps qui jamais ne lui pèse.

    Un fier requin pourchasse un espadon qui fuit,
    Un homard imposant déambule sans bruit,
    La sirène est rêveuse et les poissons se taisent.

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