Poème 'Signes' de ATOS

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Deux traits mats n’égalent que la somme que j’y porte.

+
Une croix mate bouture une à une tes échardes.

‘ ‘
Deux traits mats, éperdus dans le vent,
décorent cet instant.

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Un trait mat découd la maille de l’infidèle armure.

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Un point mat n’arrête que mon souffle qui s’échappe.

Un bruit mat n’espace que la porte que je claque.

…
Trois points mats inventent la somme de ce tourment.