Poème 'Longefont' de Louis-Honoré FRÉCHETTE dans 'Les Oiseaux de neige'

Longefont

Louis-Honoré FRÉCHETTE
Recueil : "Les Oiseaux de neige"

Château de Prosper Blanchemain.

Ce fut, dit-on, jadis un paisible couvent
Coquettement caché sur les bords où la Creuse
Avec un bruit d’écluse, en serpentant se creuse
Un lit sonore et frais sous le saule mouvant.

Des grands arbres perçant la voûte ténébreuse,
Sa tour jumelle luit sous le soleil levant…
Je ne l’ai jamais vu, mais en rêve souvent
J’ai suivi les détours de son allée ombreuse.

Près du parterre en fleurs, un homme au front serein,
Où le génie a mis son cachet souverain,
Contemple avec amour l’ange de sa famille ;

Son fils est là, tout près, qui se penche à demi
Sur trois gais chérubins jouant sous la charmille…
Je n’en connais aucun, mais je suis leur ami.

(1878)

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS