Poème 'Sérail' de ATOS

Sérail

ATOS

Une épaule nue ouvre un espace aux courbes infinies.
Une veine caresse l’ombre d’une promesse chaude.
La nuit est venue se dire.
Sur ta peau ma langue se délie.
Ton souffle pulse l’attente.
Ton regard ose et s’étonne.
Je te souris.
Les peaux se glissent, complices
Dans le dédale de nos vies.
Tes cils cherchent mes tempes.
Ta bouche ronde a la douceur du fruit.
Nos corps pour cet instant s’envient.
De ma main sur ta hanche
De tes lèvres à mon cou,
Sur ton désir je me penche
A genoux mon plaisir s’alanguit.
L’odeur du fleuve nous saisit.
Laissons battre les portes de la nuit.
La ville se délivre dans les bars,
La divine tangue sur le quai,
Sachons toujours quitter le soir .
Nos corps ferrailleront dans le ventre du sérail.
Sur la contre allée des sens
Il se peut que l’on soit libre de s’éprendre.

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