Poème 'V.O.S.T.' de ATOS

V.O.S.T.

ATOS

Puisque tout est en scène
Je prendrai ce qu’il en reste.
L’importance des choses
Et le parfum de l’instant
resteront près de l’alcôve
étendus, sur le divan.
Sur un velours extravagant
Serviteur et confident,
le murmure sèvre une pudeur
travestie en effroi rougissant.
Le sacre du couchant
à l’heure déloyale
révèle le pouvoir évanescent.
L’éphémère devient tourment.
Gaïa écoute le désert
Ses rêves sont de chair
Et ses fers rouge sang.
Gaïa aime souvent la rose
Gaïa aime parfois le vent.
Ils reposent en sable brûlant.
Les velours restent mouvants.
Gaïa invente le désert
Le jour s’élève,
Eblouissant.

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