Poème 'La grande marche' de guillaumePrevel

La grande marche

guillaumePrevel

Les drapeaux sont fièrement dressés
Les oriflammes claquent dans le vent tourmenté
La grande marche de la révolte débute
Les poings se lèvent serrés face aux visages qui rebutent

Les chants joyeux et sympathiques
Vite deviennent guerriers et alors c’est la panique
Quand les pioupious bleus
Défendent naïvement les pâles sang-bleu

À grands coups de matraques
D’yeux crevés, de mains arrachées et de gaz poivrés
Sous le regard amusé et sadique des têtes saupoudrées

Alors, l’hôte indigne de l’Elysée très courageux loin des combats, jubile
Et affirme sardoniquement dans sa langue débile;
Assis sur le trône républicain abîmé-: »Il n’y a pas eu de violences irréparables!… »

14 janvier 2020

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS