A Catulle Mendès
Au milieu du quartier Latin
Quand j’écrivis Les Stalactites
Dans un temps déjà fort lointain,
Mes rentes étaient bien petites.Je possédais peu de louis,
Mais épris des jeux grandioses,
Je vivais, les yeux éblouis,
Dans le Luxembourg plein de roses.J’y marchais plein de visions
D’enthousiasme et de colère,
Sous le soleil, et nous causions
Avec le jeune Baudelaire.Nous chantions la rime, Arcades
Ambo, de nos voix fanatiques,
Oh! mon cher Catulle Mendès,
Et nous étions des romantiques.Ah! les jours avec leur affront!
Où s’en vont le zéphyr et l’onde?
Quand je pense que sur mon front
Volait ma chevelure blonde!
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Théodore de BANVILLE
Etienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les « Odes funambulesques » et « les Exilés », il est surnommé « le poète du... [Lire la suite]
- Du temps que le maréchal Bugeaud...
- Fille de la clarté, Muse aux regards...
- Même en deuil pour cent trahisons
- À Alphonse Karr
- Âge de M. Paulin Limayrac
- Académie Royale de Mus.
- À un ami pour lui réclamer le prix d'un...
- Ballade sur les hôtes mystérieux de la...
- La Centième de Notre-Dame de Paris
- A Jules Claye
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire