Poème 'A Etienne de la Boétie' de guillaumePrevel

A Etienne de la Boétie

guillaumePrevel

« Pareillement les tyrans, plus ils pillent, plus ils exigent, plus ils ruinent et détruisent, plus on leur baille, plus on les sert, de tant plus ils se fortifient et deviennent toujours plus forts et plus frais pour anéantir et détruire tout ; et si on ne leur baille rien, si on ne leur obéit point, sans combattre, sans frapper, ils demeurent nus et défaits et ne sont plus rien, sinon que comme la racine, n’ayant plus d’humeur ou aliment, la branche devient sèche et morte. »

Extrait du diiscours de la servitude volontaire ou le Contr’un ouvrage rédigé par Étienne de La Boétie.

Monstre sans tête sans morale aux multiples suppôts,
Vomi de l’humanité qui écrase et engrange,
Qui se nourrit des peurs, des malheurs, de ceux qu’il désigne comme idiots,
Craint un jour la révolte des peuples qui se vengent;

Toujours des puissants sans âmes aux yeux morbides
Qui comptent la vie animale, végétale et humaine
Comme sommes négligeables et masses putrides
Qui serait vouée à être éternellement maintenue en ses chaînes

Non!…La révolte n’est pas inutile et pure folie
Quand sereinement et intelligemment
Elle se construit!…N’ayez pas peur de renverser les tyrans!

Nous ne sommes libres que lorsque libérés véritablement du joug!
Nous ne sommes véritablement égaux que lorsqu’il y a égalité de traitement!
Soyons donc décidés à renverser les puissances de l’argent !

2 MAI 2017

« Soyez résolus de ne servir plus et vous voilà libres. »

Etienne de la Boétie (1530-1563)

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