Poème 'Agrumes' de ATOS

Agrumes

ATOS

Au fleuve, la perche est comme une canne qui tremble.
Regarde l’automne est à nos pas.

Les pavés courbent des gris tendres,
le buis entre au bois des grilles endormies.

Aux doigts des vrilles la grappe déverse son encre
La pierre ferroviaire sculpte l’écho de sa voie.

Lentement, elle chausse ses ailes étrangères.
Un ciel d’oranges recouvre mon abri.

Je me souviens d’un chant de novembre.
Écoute…l’automne se remet au pas.

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