Poème 'Le duel' de guillaumePrevel

Le duel

guillaumePrevel

Le ciel verse des larmes attendries
Sur son doux visage aux yeux fermés
Qui repose dans les pissenlits germés
Sur un lit vert aux myosotis fleuris

Les branches des arbres en mouvements légers frissonnent
Au dessus de son front fiévreux qui a pâli
Tandis que l’aube naissante veillait son agonie
Aux heures froides où les matines sonnent

La blessure mortelle au dessus de son cœur
N’est plus la source cruelle de sa douleur.
Maintenant que son honneur au courage suicidaire

S’est éteint; désormais il dort éternellement
Sans penser à la tristesse de son enterrement
Et aux adieux oubliés pour tous ceux qu’il aimait.

25 Mai 2013

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Commentaires

  1. joli poème...un brin mélancolique. j'adore

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