Le Montmorency
Au détour du courant où le flot qui la ronge
Embrasse les contours de l’Ile d’Orléans,
Comme une tombe énorme, entre deux géants,
La blanche cataracte au fond du gouffre plonge.Indicibles attraits des abîmes béants !
Imposantes rumeurs que la brise prolonge !
Lourds flocons écumeux qui passez comme un songe,
Et que le fleuve emporte aux mornes océans !Spectacle saisissant, grandiose nature,
À vous interroger quand l’esprit s’aventure,
On retombe sans fin dans un trouble nouveau ;Le bruit, le mouvement, le vide, le vertige,
Tout cela va, revient, tourbillonne, voltige,
Ivre et battant de l’aile aux voûtes du cerveau.(1865)
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Louis-Honoré FRÉCHETTE
Louis-Honoré Fréchette (16 novembre 1839 – 31 mai 1908), poète, dramaturge, écrivain et homme politique, est né à St-Joseph-de-la-Pointe-Lévy (Lévis), Québec, Canada. Bien que son père, entrepreneur, soit analphabète, il étudie sous la tutelle des Frères des écoles chrétiennes. De 1854 à 1860, il fait ses études... [Lire la suite]
- À Mlle Almita Leduc
- À mon ami Alphonse Leduc, le jour de son...
- À ma femme, la veille de notre mariage
- Le vieux Montréal
- À Mmes Élodie H***, Cordelia de B*** et...
- Bienvenue à nos visiteurs américains
- A Mme F.-X. Lemieux
- À M. le colonel Damelincourt
- J.-Bte de la Salle
- Albani. Au chevet funéraire de la reine...




Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire