Poème 'Le nu perdu' de René CHAR

Le nu perdu

René CHAR

Porteront rameaux ceux dont l’endurance sait user la nuit noueuse qui précède et suit l’éclair. Leur parole reçoit existence du fruit intermittent qui la propage en se dilacérant. Ils sont les fils incestueux de l’entaille et du signe, qui élevèrent aux margelles le cercle en fleurs de la jarre du ralliement. La rage des cents les maintient encore dévêtus. Contre eux vole un duvet de nuit noire.

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Commentaires

  1. Alors, malgré toute ma volonté ainsi qu'une bonne bouteille de pastis, je n'ai malheureusement pas réussi à comprendre le sens de ce poème... Une aide serait fortement appréciée...

  2. Bonjour,

    Je ne comprenais vraiment pas la phrase : ''La rage des cents les maintient encore dévêtus.". Et pour cause, après vérification, la phrase écrite dans le livre est ''La rage des vents les maintient encore dévêtus.", ce qui me semble bien plus clair.

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