Poème 'Le sceptre d’or' de Claudel

Le sceptre d’or

Claudel

Un soir de pleine lune égyptienne
Aux portes de la ville du Caire,
On entendit pleurer une hyène,
Un sceptre dans sa gueule calcaire.

Le charognard aux pattes rayées,
Affamé, avide au cœur sévère,
Avait fouillé les terres sacrées
À la recherche de bonne chère.

En l’absence d’un lièvre ou d’un cerf,
Il trouva sous le soleil de Râ
Un bâton à tête de cobra.

Depuis lors, aux portes du désert,
Les hyènes creusent dans les vallées
Meublant les temples et les musées.

Tous droits réservés © Claude Lachapelle / octobre 2020

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