Poème 'L’enterrement' de guillaumePrevel

L’enterrement

guillaumePrevel

Le froid et le vent frappaient la procession
Qui s’ébranlaient en un long manteau de suie.
Les proches suivaient derrière le corbillard brillant sous la pluie
Et marchaient comme des âmes perdues remplies de contrition

Certains connaissaient vaguement le mort
D’autres avaient oublié jusqu’à son existence
D’aucun étaient venus par simple convenance
Mais tous furent saisis d’effroi en regardant le sort

Qui serait le leur, quand viendrait leur heure
Alors silencieux et troublés face au gouffre béant
Avalant le cercueil, ils furent pris d’une douleur

Et se regardèrent pris d’une même terreur
S’interrogeant sur le sens de leur vie
Appréhendant le moment solitaire de leur agonie.

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Commentaires

  1. merci Calypso content que ce poeme te plaise

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