Poème 'Marie Anson' de guillaumePrevel

Marie Anson

guillaumePrevel

Ah! Douce et innocente Marie Anson
Pour toi cette belle et triste chanson

La pluie a lavé depuis longtemps le sang dans la clairière
Le vent a épousseté patiemment la poussière

De tes blancs os brisés et éparpillés
Sur les arbres et les buissons par la folie de ton mari courroucé

Les années n’effacent pas l’infamie
D’un crime odieux et impuni

Rien ne peut excuser ta mort
Et celle de ton enfant que le sort

A fait, par l’affront d’un mensonge,l’autre victime
Rien ne peut pardonner un honneur qu’on abîme

Pour trois fins anneaux dorés
Falsifiés par un habile argentier

La folie cent fois millénaire des hommes
Qui poursuit sa route cruelle depuis Sodome

A encore frappé l’innocence
En tuant la beauté et l’enfance

Dans le grand parc du château d’Alençon
Que la légende depuis rattache à la mémoire de la belle Marie Anson

Qui ne réclama qu’une aiguille et du fil avant de mourir
Et la blancheur d’un drap fin pour l’ensevelir!

9 Août 2018

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