Poème 'Mon oncle B' de PhulanKile

Je ne me donne pas les outils de ma quête.
Je ne me les donne jamais, du reste.
Et pourtant je pourrais,
puisque ma poésie fait de l’effet.

Mais bon, à quoi bon,
puisque la politique me rends con,
puisque mon ésotérisme poétique pleure de mille façons,
ou alors, suis-je poltron?

Je connais un homme, qui
pourrait contenter l’insuffisance de mon cri
cependant nous sommes devenus étrangers,
l’un à l’autre, par tant de familiales années

Je voudrais lui dire je t’aime
mais d’une par la voix il verrait ma flemme
et de deux je suis éphèbe,
celui qui beugle, celui qui bègue.

Non que je le beugle
ni qu’il ne sois veule
mais son indifférence
à ma volonté m’aveugle…

Et puis, qu’il paraisse au Seuil
ou ailleurs… qu’importe,
puisque de mon seuil,
il n’a frappé à la porte.

Cela fait tant d’années…
que je ne veux pas l’oublier…