Quand en songeant ma folâtre j’acolle
Quand en songeant ma folâtre j’acolle,
Laissant mes flancs sur les siens s’allonger,
Et que, d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle !Amour, adonc si follement m’affole,
Qu’un tel abus je ne voudroi changer,
Non au butin d’un rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie en Pactole.Mon dieu, quel heur, et quel consentement,
M’a fait sentir ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent métamorphoses !Combien de fois, doucement irrité,
Suis-je ore mort, ore ressuscité,
Entre cent lis et cent merveilles roses !
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Pierre de Ronsard (né en septembre 1524 au manoir de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de... [Lire la suite]
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