Ophélie
Sur la berge humide que son doigt inquisiteur désigne
Se courbe l’arbre fourbe d’où elle est tombée
Dans cette eau trouble qui est toute glacée
Et où passent en procession silencieuse de vénérables cygnesBlancs; comme la robe dont elle est habillée
Comme si elle devait se marier dans quelques heures!
Seule elle ramassait un bouquet de belles fleurs
Près de la rivière aux eaux vives qui allaient la démaquillerDe leurs mains froides qui maintenant sournoisement
La font flotter comme un spectre sereinement
Et ont endormi les palpitations de son pauvre cœurQui si tôt ne bat plus dans sa jeune poitrine
Qui s’est remplie de l’eau boueuse qui méchamment assassine
Même l’enfance et l’innocence qui est en fleurs.18 Juillet 2018
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
guillaumePrevel
Nom : prevel
Prénom : guillaume
Naissance : 04/07/1978
Présentation : Comme tous les poètes (j'espère être fait de cette fibre!), j'aime les mots le rythme et la musicalité, que l'on peut leur donner, en les associant entre eux dans des vers qui s'entrelacent ...
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire