Où que je tourne l’oeil, soit vers le Capitole
Où que je tourne l’oeil, soit vers le Capitole,
Vers les bains d’Antonin ou Dioclétien,
Et si quelque oeuvre encor dure plus ancien
De la porte Saint-Paul jusques à Ponte-mole :Je déteste à part moi ce vieux faucheur, qui vole,
Et le ciel, qui ce tout a réduit en un rien :
Puis songeant que chacun peut répéter le sien,
Je me blâme, et connais que ma complainte est folle.Aussi serait celui par trop audacieux,
Qui voudrait accuser ou le temps ou les cieux,
Pour voir une médaille ou colonne brisée.Et qui sait si les cieux referont point leur tour,
Puisque tant de seigneurs nous voyons chacun jour
Bâtir sur la Rotonde et sur le Colisée ?
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Joachim DU BELLAY
Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, « la Défense et illustration de la langue... [Lire la suite]
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- Tu dis que Du Bellay tient réputation
- Où que je tourne l'oeil, soit vers le...
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau... (6)
- Celle qui de son chef les étoiles passait (5)
- C'était ores, c'était qu'à moi je devais... (5)
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- D'un vanneur de blé aux vents (4)
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