Poème 'Pablo Picasso' de Paul ÉLUARD dans 'Nouveaux Poèmes'

Pablo Picasso

Paul ÉLUARD
Recueil : "Nouveaux Poèmes"

Les armes du sommeil ont creusé dans la nuit
Les sillons merveilleux qui séparent nos têtes.
À travers le diamant, toute médaille est fausse,
Sous le ciel éclatant, la terre est invisible.

Le visage du cœur a perdu ses couleurs
Et le soleil nous cherche et la neige est aveugle.
Si nous l’abandonnons, l’horizon a des ailes
Et nos regards au loin dissipent les erreurs.

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Commentaires

  1. Ange invisible
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    Ma transparence est plutôt belle,
    Que j’obtins sans faire d’efforts ;
    Je ne possède aucun trésor,
    Sinon ma sagesse éternelle.

    Je suis une forme immortelle,
    Bien à l’abri des coups du sort :
    Le vide me tient lieu de corps,
    Telle est ma loi surnaturelle.

    Puisque j’échappe à ton regard,
    Tu dois te montrer plein d’égards ;
    Ma demande n’est pas risible.

    Aime-moi jusqu’à ton trépas,
    Je sais que cela t’est possible
    Et que tu n’y manqueras pas.

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Paul ÉLUARD

Portait de Paul ÉLUARD

Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel (14 décembre 1895 à Saint-Denis – 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont ), est un poète français. C’est à l’âge de vingt et un ans qu’il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et est l’un des... [Lire la suite]

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