Poème 'Rue des brouillards' de guillaumePrevel

Rue des brouillards

guillaumePrevel

Leurs voix spectrales se sont éteintes
Dans le silence de la rue des brouillards.
Il est donc fini le temps du noble art
Qu’ils déclamaient enivrés par l’absinthe?

Où êtes-vous fantômes du passé?
Vous qui hantiez Montmartre et ses faubourgs
Jusque très tard le soir et souvent jusqu’au petit jour
Etes-vous vraiment tous trépassés?

Poètes sublimes du Chat Noir!
Il est pourtant toujours vivant ce chant licencieux
Qui vous faisait courir les cabarets le soir

Allons; relevez-vous ombres funéraires!
Que nous partagions encore et toujours un verre
Sur la terrasse joyeuse du Lapin Agile.

(Devant le Lapin Agile, 21 Septembre 2015)

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