Poème 'Verdun' de guillaumePrevel

Verdun

guillaumePrevel

Sur cette terre gorgée de sang
Nombreux furent ceux qui perdirent forme humaine
Sur cette plaine profonde où germa la géhenne
La mère des batailles sema tant et tant d’ossements!

Rien n’est plus triste qu’un cimetière
Sous un ciel gris menaçant
Rien n’est plus glaçant
Que le récit militaire

Des revenants de Verdun
De ceux des combats vains
Qui survécurent à l’enfer

Et qui gardèrent en eux le poids des mots
Le corps et l’âme en lambeaux
Et qui crièrent jusqu’au jour du tombeau:  » Plus jamais çà! »

24 juin 2017

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS