Poème 'Au but' de Paul ÉLUARD dans 'Le Devoir et l'Inquiétude'

Au but

Paul ÉLUARD
Recueil : "Le Devoir et l'Inquiétude"

La vie entièrement conquise, on pourrait s’en aller chez soi.

« Les blés sont bien mûrs et la plaine immense. »

Sûrs d’être heureux pour toujours, on n’aurait plus de soucis.

« Ma plaine est immense et j’y bois l’oubli. »

Le rêve viendrait, la nuit, en dormant dans un bon lit !…

« mes yeux sont mouillés et le soleil danse. »

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Commentaires

  1. Soleils d'azur
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    Trois grands soleils d'azur illuminent le soir :
    La poésie, l'espoir et le chant des tavernes.
    Les moissonneurs, bientôt, orneront de lanternes
    La place du village et le mur du manoir.

    Soleil de poésie, offre-leur des chansons :
    Ça leur rappellera que les vieilles légendes
    Apportent du bonheur à ceux qui les entendent ;
    Chacun, de son voisin, se fera l'échanson.

    Soleil d'espoir, dis-leur que le cri du corbeau
    Ne possède jamais le pouvoir de maudire ;
    Que ce monde n'est pas ce qu'on trouve de pire :
    Merci aux courageux qui l'ont rendu plus beau !

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Paul ÉLUARD

Portait de Paul ÉLUARD

Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel (14 décembre 1895 à Saint-Denis – 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont ), est un poète français. C’est à l’âge de vingt et un ans qu’il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et est l’un des... [Lire la suite]

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