Poème 'Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles' de Paul VERLAINE dans 'Sagesse'

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Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles

Paul VERLAINE
Recueil : "Sagesse"

Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
Qui font souvent le bien et peuvent tout le mal,
Et ces yeux, où plus rien ne reste d’animal
Que juste assez pour dire :  » assez  » aux fureurs mâles.

Et toujours, maternelle endormeuse des râles,
Même quand elle ment, cette voix ! Matinal
Appel, ou chant bien doux à vêpre, ou frais signal,
Ou beau sanglot qui va mourir au pli des châles !…

Hommes durs ! Vie atroce et laide d’ici-bas !
Ah ! que du moins, loin des baisers et des combats,
Quelque chose demeure un peu sur la montagne,

Quelque chose du coeur enfantin et subtil,
Bonté, respect ! Car, qu’est-ce qui nous accompagne
Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il?

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Commentaires

  1. Loup-barde
    -------------

    Il chante sous la lune pâle,
    Il ne connaît que peu de mots ;
    Il charme tous les animaux,
    Ce barde-loup, ce fringant mâle.

    Je connais d’autres loups qui râlent,
    Parmi les brouillards matinaux ;
    J’en connais qui font des signaux
    À la confusion générale.

    La vie d’un loup, c’est, ici-bas,
    Bien des peines et des combats,
    Des nuits glacées sur la montagne,

    Des malheurs, des tourments subtils,
    Mais leur chanson les accompagne :
    De ceux d’antan, que reste-t-il ?

  2. Très content de lire mr Paul Verlaine

  3. Un bon poète

  4. Virginie DESPENTES, alias Tranxène

    Son rimel contrastait avec son teint très pâle,
    Ses traits étaient tirés, elle me semblait mal.
    La lycéenne était un souffrant animal
    Aux invisibles plaies, aux insonores râles.

    Elle séchait les cours, hormis celui d’un mâle,
    Professeur de français (à moins que matinal).
    On peut voir en cela l’avant-coureur signal,
    De sa vie d’aujourd’hui : écrire dans la moelle.

    Elle quitta Nancy pour Lyon (un peu plus bas),
    Y suivis les « Bérus« , musiciens de combat,
    Et commença une œuvre à bouger des montagnes.

    Un lecteur averti, d’elle, qu’en dirait-il ?
    Que de la société, elle enlève le pagne ?
    Que l’Homme n’y est pas dépeint comme subtil ?

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