Poème 'L’heure du berger' de Paul VERLAINE dans 'Poèmes saturniens'

L’heure du berger

Paul VERLAINE
Recueil : "Poèmes saturniens"

La lune est rouge au brumeux horizon ;
Dans un brouillard qui danse, la prairie
S’endort fumeuse, et la grenouille crie
Par les joncs verts où circule un frisson ;

Les fleurs des eaux referment leurs corolles ;
Des peupliers profilent aux lointains,
Droits et serrés, leur spectres incertains ;
Vers les buissons errent les lucioles ;

Les chats-huants s’éveillent, et sans bruit
Rament l’air noir avec leurs ailes lourdes,
Et le zénith s’emplit de lueurs sourdes.
Blanche, Vénus émerge, et c’est la Nuit.

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Commentaires

  1. Le franc-tireur

    Ola président voila l'alerte,
    Depuis qu'on te connaît c'est la peste.
    Bête sont tes gens, vil ton entregent.
    Tu fais pire que tes précédents,
    Tu voues aux malins tout nos biens.

    Là, tu draines la misère !

    Et maintenant tdc de président,
    Faina Savenkova nous dit que tu mens
    Car tu sais que chez elle il meure des enfants,
    Tu nous la joues en grand pacificateur
    Alors que pour elle tu es bonimenteur :

    Tes armes y font ta guerre.

    Vois tu président « cadavré »,
    On est pas sur terre pour tuer.
    C'est vraiment pas pour te fâcher
    Mais il faut qu'on te le dise,
    On te sait trop sous emprise.

    Pour tes délires, vas te faire.

    Hey ! président défoncé,
    Depuis que je suis né,
    Tes amis les bouchers,
    Derrière leurs chers guichets
    Saïgon Bagdad, ont brûlés,

    Pour un monde délétère.

    Mais président playboy,
    Tout le système se noie,
    Il prend l'eau avec toi
    Qui voles, qui dictes et qui éructes.
    On dit même que tu fais la pute.

    L'on vient pour te défaire.

    Sur les routes de la France
    De Bretagne jusqu'en Provence,
    On déjoue ta délinquance.
    En gilet pour toute arme,
    Les partisans alarment.

    T'es un piètre Jupiter.

    Et s'il faut donner du sang,
    Président combattant,
    Vas donc filer le tien.

    Et si tu nous pourchasse,
    Toi et tes affaires crasses,
    Tu n'y pourras plus rien.

    Préviens donc tes gros bras,
    Préfets et Benalla,
    Que vous êtes sur la fin.

    Le président des français,
    A vouloir faire le malin,
    Entre Blackrock et Mc Kinsey,
    Fait rire les mandarins.

    Alors que nous avons faim.

    Allons enfants, ouvriers et paysans,
    Dix mille dans chaque département,
    et le grand Capital rendra l'argent,
    Agrandir la table des sans dents,

    Est venu le temps de reprendre la main.

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