Poème 'Agnus Dei' de Paul VERLAINE dans 'Liturgies intimes'

Agnus Dei

Paul VERLAINE
Recueil : "Liturgies intimes"

L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.

Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…

Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.

Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.

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Commentaires

  1. Le rhinocéros boit de la bière,
    C'est à la pression qu'il la préfère ;
    Au comptoir, il se tient, solitaire.

    Il ne sait quand il faut qu'il s'arrête,
    Ça commence à tourner dans sa tête,
    Ça commence à tourner, ça l'inquiète.

    Rhinocéros, ne crois pas les hommes
    Quand la bière "inoffensive" ils nomment,
    Ce n'est pas vrai, farceurs que nous sommes.

    Allons, ne te mets pas en colère,
    Le patron t'offre le dernier verre,
    Comme il l'offrait, jadis, à ton père.

  2. Le chat fume la pipe
    Le chien boit au goulot
    Chacun son lot
    et son lolo

    Le chien boit et aboie
    La chat miaule
    mais point ne gnole
    C'est comme ça

    Le chat fume la pipe
    Le chien boit au goulot
    et le sapajou domestique
    prise des extraits de pavot

  3. L’agneau cherche sa mère sur la bruyère
    Bien que ça soit sa grande soeur qu’il préfère.
    On entend le pas d’une averse sur la poussière.

    La brebis soudain accours inquiète :
    Quand ce sacripant à un but, rien ne l’arrête,
    Il fonce partout à coups de sa tête.

    Agneaux, nous nourrissons les hommes,
    Agneaux, nous comptons pour des pommes,
    Agneaux de Dieu, bêtes de sommes.

    Donne-nous la paix ou donne-nous la guerre,
    Mais donne-nous chaque jour un jour de colère
    Car il nous reste à tous une dent contre le père....

  4. C'était moi...
    La deuxième strophe gagnerait à être reformulée comme ceci :

    La brebis qui l'entend accourt inquiète :
    Quand ce sacripant à un but, rien ne l’arrête,
    Il fonce partout à grand coups de tête.

  5. Oui, c'est plus joli.

  6. Un beau poème ! On voit qu’il existe une difference entre les vrais poètes et ceux qui ne le sont pas ! ☺️

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