Comme le marinier, que le cruel orage
Comme le marinier, que le cruel orage
A longtemps agité dessus la haute mer,
Ayant finalement à force de ramer
Garanti son vaisseau du danger du naufrage,Regarde sur le port, sans plus craindre la rage
Des vagues ni des vents, les ondes écumer ;
Et quelqu’autre bien loin, au danger d’abîmer,
En vain tendre les mains vers le front du rivage :Ainsi, mon cher Morel, sur le port arrêté,
Tu regardes la mer, et vois en sûreté
De mille tourbillons son onde renversée :Tu la vois jusqu’au ciel s’élever bien souvent,
Et vois ton Du Bellay à la merci du vent
Assis au gouvernail dans une nef percée,
Poème préféré des membres
karo02 a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Joachim DU BELLAY
Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, « la Défense et illustration de la langue... [Lire la suite]
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau...
- Ces cheveux d’or sont les liens Madame
- La nuit m’est courte, et le jour trop me...
- D'un vanneur de blé aux vents
- Déjà la nuit en son parc amassait
- Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon...
- Ces cheveux d’or, ce front de marbre
- Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome
- France, mère des arts, des armes et des lois
- Je me ferai savant en la philosophie
- Non pour ce qu'un grand roi ait été votre...
- Doulcin, quand quelquefois je vois ces...
- Si onques de pitié ton âme fut atteinte
- Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines
- Si tu veux sûrement en cour te maintenir
- Ô que tu es heureux, si tu connais ton heur
- Je ne suis pas de ceux qui robent la louange
- Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine
- Je ne découvre ici les mystères sacrés
- Où que je tourne l'oeil, soit vers le...
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau... (12)
- Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome (6)
- Celle qui de son chef les étoiles passait (6)
- Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon... (5)
- Encore que l'on eût heureusement compris (5)
- Dessus un mont une flamme allumée (5)
- De voir mignon du roi un courtisan honnête (5)
- C'était ores, c'était qu'à moi je devais... (5)
- Astres cruels, et vous dieux inhumains (5)
- Tout effrayé de ce monstre nocturne (4)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire