Poème 'Douleur' de FAB

Douleur

FAB

Je ne veux souffrir la douleur exquise
De t’aimer encore et cela n’est plus
Frissonnant si fort que l’âme se brise,
Et toi qui l’attires envie l’Absolu.

L’élan du Génie, la Beauté assise
Sur tes genoux créent le ciel dissolu
Qui roule à ton front pour que s’éternisent
Illuminations et Sort résolus.

Dans ton regard fou, ton âme était grise
Et la mienne aussi. Que j’aurais voulu
Voir et ressentir la pensée conquise,
Nommer tout ce qui ne m’a pas élue.

Pourquoi nous renier, nous si incomprises ?
Pour l’éternité, il aura fallu
Pleurer l’affection qui nous est acquise ;
C’est la pénitence et notre salut.

Correspondances, 2013

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Commentaires

  1. La douleur finit toujours par s'apaiser ; le soleil et le ciel bleu reviennent aussi même quand on les attend plus!
    Cordialement.

  2. Merci pour ce commentaire réconfortant, tout comme la poésie.
    Bien cordialement

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