Poème 'Il fallait bien qu’un visage' de Paul ÉLUARD dans 'L'Amour la poésie'

Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de Paul ÉLUARD > Il fallait bien qu’un visage

Il fallait bien qu’un visage

Paul ÉLUARD
Recueil : "L'Amour la poésie"

Il fallait bien qu’un visage
Réponde à tous les noms du monde.

Poème préféré des membres

Loic, ecnaida, VVAL, ATOS et forgetmenot ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. Et je pense à elle...L

  2. Dame de pourpre
    ---------------------

    En rêve, je la vois, je ne m’en lasse pas,
    Son regard pénétrant me donne du courage ;
    Elle me fait subir un plaisant esclavage
    Qui dissipe en mon coeur la crainte du trépas.

    Elle chante mes vers et ne dit rien de bas,
    Mais son corps est brûlant comme le vent d’orage ;
    Le plus bel horizon, c’est de voir son visage
    Dont les deux lèvres font un magique repas.

    Songe d’amour est fait pour grandir, non pour nuire,
    Pour enchanter le monde et non pour le détruire,
    Il peut illuminer mon semblant de raison :

    Ainsi va mon sommeil, sans fureur et sans crime,
    Cette douce folie me semble légitime ;
    Dame de pourpre, entrez toujours dans ma maison.

  3. Sauvetage à hauts risques

    Pour lui porter secours, il faut suivre les pas
    Dessinés dans la neige et avoir le courage
    De ceux qui ont subi les plus durs esclavages,
    Ou bien vous passerez, sûrement, à trépas.

    Si votre baromètre indique un chiffre bas,
    Vous risquez la tempête ou bien pire, un orage,
    En attendant du ciel qu’il change de visage,
    Mettez vous à l’abri, l’éclair, ne tentez pas.

    Employer des sherpas ne pourra pas vous nuire,
    J’en connais quelques-uns que rien ne peut détruire,
    Même à haute altitude, ils gardent la raison.

    Mais ne pas y aller ne serait pas un crime,
    Je trouverais cela tout à fait légitime ;
    Vos enfants ont besoin de pères à la maison.

Rédiger un commentaire

Paul ÉLUARD

Portait de Paul ÉLUARD

Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel (14 décembre 1895 à Saint-Denis – 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont ), est un poète français. C’est à l’âge de vingt et un ans qu’il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et est l’un des... [Lire la suite]

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS