Poème 'La moisson des morts' de guillaumePrevel

La moisson des morts

guillaumePrevel

Vois-tu à travers la froide brume
Les corps des hommes, moisson des cimetières?
Qui peuplent désormais ces landes de mystère
Et où le cratère de l’enfer avale les âmes et les fume.

Vois-tu la lumière du monde parallèle
A travers le brouillard pâle et mystérieux?
Où le peuple des ombres marche fraternel
En attendant et en espérant l’appel des cieux

Si tu n’entends pas le cri de silence des défunts,
C’est que ta vie s’est éteinte et vient de prendre fin,
Et que tu fais partie de la moisson des morts.

Alors sans trembler laisse leurs mains cueillir en ton sein
Le soleil qui s’est éteint comme un phare dans la nuit
Et laisse-toi entraîner dans ce monde au parfum d’oubli.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS