Poème 'La mort d’Ophélie' de guillaumePrevel

La mort d’Ophélie

guillaumePrevel

Sous de grandes ombres que dessinent
De majestueux arbres verts aux lignes pures
Quelques touches chaudes descendues de l’azur
S’éteignent dans l’eau près de la belle ondine;

Qui dort! Sa chevelure mouillée s’étale toute blonde
Dans la rivière sereine qui délicatement la porte
Au seuil de l’autre rive puisqu’elle est morte
De la morsure sauvage, triste et immonde

Dans sa main délicate devenue très pâle
Elle tient défait un bouquet de fleurs
Rougit par quelques coquelicots, qui perd de son odeur

Lui aussi se meurt sur la route des défunts
Mais puisque la mort n’est peut-être pas la fin
Pars fille de l’eau où se trouve désormais le lieu de ton repos!

19 juillet 2018

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