Poème 'Le petit homme' de marisolle

Le petit homme

marisolle

Le petit homme
qui dansait
dans ma tête
une gigue
infernale,
a disparu,
ce matin,
sur la pointe
des pieds,
sans faire
de bruit.
Il est parti
à l’aurore.
Je l’ai vu
s’en aller
sur le chemin,
dans la lumière
rasante.
Il ne s’est pas
retourné,
aucun signe
de la main,
il m’a ignorée.
il est parti
enfin !
il s’est fondu
dans le néant,
être sans existence.
il a fondu
comme glace
au printemps.
Ne reste rien de lui
qu’un souffle de vent

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