Poème 'L’embrasement' de guillaumePrevel

L’embrasement

guillaumePrevel

Épuisé par la puissance de ce corps
Je reste allongé contre la douceur de sa peau
Que caresse l’arête de ses blancs os
Où affleure la beauté de bijoux faits d’argent et d’or

L’ombre de la nuit voluptueusement se lève
Et fait reculer discrètement le baiser du soleil
Nous invitant au plus agréable des sommeils
Mais seuls les désirs non assouvis se soulèvent

Et l’amour fougueux reprend vigueur et force
Et refuse le repos à nos deux âmes
Où brûlent la passion et la violence de ses flammes

Alors poussé magnétiquement l’un vers l’autre
Par les plaisirs sauvages de la chair
Nous embrasons le ciel de milliers d’éclairs.

12 août 2014

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