Poème 'Les larmes d’or' de guillaumePrevel

Les larmes d’or

guillaumePrevel

Voilà que je retourne devant vous
Par des chemins pleins de hasard
Malheureux; vous qui étiez si rare
Pour l’amoureux ruiné et à genoux

Que j’étais en ces temps ombrageux
Votre cœur plus ouvert aujourd’hui en sa poitrine
Battait fort comme la pluie sur les vipérines
Le ciel était certes pour votre personne plus nuageux

Les cloches avaient depuis longtemps sonné
Pour honorer votre ancienne beauté
Le présent avait tendu les soirs de tristesse

Et emplissaient vos yeux de larmes d’or
Et sous le poids des ans morts
Mon indifférence elle aussi avait grandi comme les ombres!

14 Mars 2019

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