Poème 'Les oiseaux' de guillaumePrevel

Les oiseaux

guillaumePrevel

Derrière la vitre grise où la pluie déferle
J’attends le retour enchanteur des petits oiseaux,
Aux chants si mignons, aux plumages si beaux,
Qui se sont abrités des gouttes fines comme des perles.

Le jardin est vide et silencieux des trilles du merle.
L’alouette a déserté les champs et les cieux,
Fuyant l’ouragan et la pluie qui déferle,
Laissant le promeneur privé de son chant mélodieux.

Triste, j’attends le nez contre la vitre humide
Le retour du bouvreuil, des pinsons, des mésanges,
Seigneurs des forêts, des bosquets comme Dieu à ses anges,
Priant que l’ondée cesse et accepte leurs retours timides

Alors le soleil écartera du ciel où le bon Dieu demeure,
La pluie qui déferle comme des reproches amers,
Et viendra le retour de la colère du rouge-Gorge fier
Prêt pour le combat avec les mâles chanteurs.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS