Poème 'Les sirènes' de guillaumePrevel

Les sirènes

guillaumePrevel

Quelles sont belles sauvages et insolentes
Sous leur maquillage étincelant de charbon et d’or
Où éclosent leurs beaux yeux menteurs et où naissent les sorts
Quand elles emprisonnent les cœurs naufragés en douces indolentes.

Elles semblent pourtant chétives, fragiles et naïves
Mais ont la force et la cruauté de leur caractère libre
Lorsqu’elles font s’élever des notes maléfiques qui vibrent
Dans les âmes perdues des hommes à la faiblesse hâtive

Et elles dansent sous la lune, pleines d’une noire gaieté
En menant les débats comme des harpies victorieuses
Versant dans les coupes le vin funéraire, d’une mine radieuse.

Tandis qu’elles préparent dans le mensonge du dévouement
La mort des marins enivrés dans l’aube des tourments
Qui ressemblent à des proies résignées dans la pâleur du matin.

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