Poème 'Parfum suranné' de guillaumePrevel

Parfum suranné

guillaumePrevel

Le temps qui passe invite à l’oubli des années
Mortes; et recouvre la plus infime des choses
D’un voile épais aux teintes moroses
D’où s’élève un parfum suranné

Et les jours passés tous semblables à aujourd’hui
Lentement et irrémédiablement s’écoulent
Tandis que les édifices des hommes s’écroulent
Car même l’arrogance humaine finit par être punie

Rien ne résiste face à l’usure du temps
Rien ne subsiste dans la gueule du néant
Même la mémoire finit discrètement par s’effacer

Alors tout recommence comme à l’origine
Dans le creuset de la main divine
Qui inlassablement retravaille sa création.

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