Poème 'Quand je te vis entre un millier de Dames' de Jean-Antoine de BAÏF dans 'Amours de Méline'

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Quand je te vis entre un millier de Dames

Jean-Antoine de BAÏF
Recueil : "Amours de Méline"

Quand je te vis entre un millier de Dames,
L’elite et fleur des nobles, et plus belles,
Ta resplendeur telle estoyt parmy elles,
Quelle est Venus sur les celestes flames.

Amour adonq’ se vangea de mille ames
Qui luy avoyent jadis esté rebelles,
Telles tes yeux eurent leurs estincelles
Par qui les cueurs d’un chacun tu enflames.

Phebus, jaloux de ta lumiere sainte,
Couvrit le ciel d’un tenebreux nuage,
Mais l’air, maugré sa clarté toute estainte,

Fut plus serain autour de ton visage.
Adonq’ le dieu d’une rage contreinte
Versa de pleurs un large marescage.

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Commentaires

  1. Bergère en armes
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    Quand Jeanne d'Arc reçut la forte lame
    Et l'étendard, un jour qu'il faisait beau,
    Tous ont prié dans la cour du château,
    Tous partageant la grande et sainte flamme.

    Quand saint Michel a parlé à son âme,
    Quand la bergère a laissé son troupeau
    Pour relever de France le drapeau,
    Un fier courage emplit son coeur de femme.

    Et, chevauchant dans le froid des matins,
    Sous un ciel clair ou sous de lourds nuages,
    Portant un feu qui jamais ne s'éteint,

    De l'ennemi, ne crains le dur visage !
    Jeanne, sois forte, affronte le destin :
    Tu n'iras plus dans ton petit village.

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