Poème 'Tristesse cinéraire' de guillaumePrevel

Tristesse cinéraire

guillaumePrevel

Au moment où j’erre l’esprit libertaire
Dans les campagnes, les forêts et les villes
Le coeur apaisé et l’âme enfin tranquille
Il m’arrive de longer les murs d’un cimetière

Et là sans raison tout entier je suis pris de mélancolie
En voyant toutes ces tombes oubliées
Par Dieu et ses anges retirés
Des affaires des hommes et de leur folie

Alors toujours je n’ai plus qu’une seule envie
Revenir sur mes pas et retourner à la vie
Plus joyeuse qui entoure ces maudits lieux

Où résonne en moi la tendre mélodie du paradis
Dans l’expression simple et pure d’une fleur d’ancolie
Qui me fait bien vite oublier la tristesse cinéraire.

18 septembre 2013

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