Poème 'La porte des enfers' de guillaumePrevel

La porte des enfers

guillaumePrevel

Mon tableau sent le souffre
J’ai peint malgré moi la porte des enfers
Mon chat perché sur un meuble me regarde d’un drôle d’air
Plissant ses yeux malicieux profonds comme des gouffres

La nuit est calme pourtant
Malgré la menace indicible
Qui se dessine dans l’invisible
Voilà! le rêve de Satan

Je vois des fantômes, des revenants
La coupe de vin sur la table verse du sang
Et je suis pris de vertiges

Mon tableau tremble étrangement
Les couleurs changent, il y a du vent
Des cris!… des hurlements!… voilà la bête!

15 MARS 2018

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